Les grands réseaux d’agences de voyages
Il y en a peu mais ils sont très importants pour le revendeur et le client final.
La principale fonction du réseau est de garantir financièrement ses fournisseurs et ses adhérents référencés avec le bénéfice d’une centrale d’achats. Leur rôle est donc aussi de protéger le consommateur avant, pendant et après son voyage.
Les philosophies et les cultures des réseaux sont assez proches mais le choix pour une agence de voyages est central dans son modèle, avec des différences notoires dans leur fonctionnement.
Ils font le lien commercial et juridique entre les tour-opérateurs et les agences de voyages, mais cela devient de plus en plus compliqué.
Puis, quand les tour-opérateurs ont commencé la vente directe, les réseaux ont pris contact avec des réceptifs et des brokers aériens, afin d’offrir à leurs adhérents un petit supplément de marge, dont la valeur n’est pas rentable au regard du temps passé.
De plus, en retard sur le plan technologique, ils ne permettent pas, à ce jour, d’offrir à ces adhérents, une vraie plateforme de programmes, labellisés et différenciés, avec une présentation de qualité.
Certains réseaux ont aussi commencé à inventer leur marque en tant que point de vente auprès des agences de voyages indépendantes.
La principale fonction du réseau est de garantir financièrement ses fournisseurs et ses adhérents référencés avec le bénéfice d’une centrale d’achats. Leur rôle est donc aussi de protéger le consommateur avant, pendant et après son voyage.
Les philosophies et les cultures des réseaux sont assez proches mais le choix pour une agence de voyages est central dans son modèle, avec des différences notoires dans leur fonctionnement.
Ils font le lien commercial et juridique entre les tour-opérateurs et les agences de voyages, mais cela devient de plus en plus compliqué.
Puis, quand les tour-opérateurs ont commencé la vente directe, les réseaux ont pris contact avec des réceptifs et des brokers aériens, afin d’offrir à leurs adhérents un petit supplément de marge, dont la valeur n’est pas rentable au regard du temps passé.
De plus, en retard sur le plan technologique, ils ne permettent pas, à ce jour, d’offrir à ces adhérents, une vraie plateforme de programmes, labellisés et différenciés, avec une présentation de qualité.
Certains réseaux ont aussi commencé à inventer leur marque en tant que point de vente auprès des agences de voyages indépendantes.
Les agences de voyages (physiques et on line)
N’ouvre pas une agence de voyages qui veut ! C’est une profession réglementée pour protéger le consommateur, mais rien n’est fait pour protéger l’agence de voyages.
Jusqu’en 2005, leur modèle était basé sur une rémunération à la commission (moyenne de 10%) sur tout ce qui était revendu.
En effet, à cette période, très peu d’agences avaient les outils ou les compétences pour fabriquer un voyage toute seule. Elles ne faisaient donc que revendre les produits des tour-opérateurs. Idem pour les agences en ligne.
Après 2005, leur modèle commence à changer en raison de la mutation de l’aérien qui les oblige à avoir les mêmes tarifs que le client final.
Un système de rétro-commission perdure encore à ce jour chez les tour-opérateurs, mais la vente directe et les nouvelles plateformes web ont entraîné des distorsions tarifaires qu’il faut justifier.
Il faut donc maintenant faire valoir ses services par des frais de dossiers. Les échanges écrits et verbaux se modifient et deviennent, pour une grande majorité, plus difficiles. La concurrence du web devient féroce.
Alors aujourd’hui, en 2020, à quoi sert donc une agence de voyages ? Plus la personne est jeune, à l’aise avec le web, et plus elle pose la question, se demandant même si cela existe encore.
C’est vrai que nous sommes en danger mais c’est justement par la jeunesse, que nous devons, dans nos agences, mieux former et gratifier, afin qu’elle puisse transmettre par les réseaux sociaux la raison d’être d’une agence de voyages. Je ne veux pas dans ces lignes opposer les agences on line et les agence physiques, car elles sont presque toujours de tailles différentes.
Les premières sont totalement dématérialisées et le seul lien humain sera le téléphone qui annihile toute notion humaine de responsabilité immédiate.
Les agences physiques sont des commerces locaux dont les personnes sont connues dans leur périmètre et accessibles directement.
Pour ce qui est de la partie commerciale, le sport national français, la chasse aux intermédiaires, donnera toujours un moins-disant favorable aux agences uniquement on line.
L’agence de voyages de proximité sera donc, à périmètre constant, toujours un peu plus chère, car je le rappelle, la proximité, c'est un investissement local plus onéreux en matériel et en forces vives.
Jusqu’en 2005, leur modèle était basé sur une rémunération à la commission (moyenne de 10%) sur tout ce qui était revendu.
En effet, à cette période, très peu d’agences avaient les outils ou les compétences pour fabriquer un voyage toute seule. Elles ne faisaient donc que revendre les produits des tour-opérateurs. Idem pour les agences en ligne.
Après 2005, leur modèle commence à changer en raison de la mutation de l’aérien qui les oblige à avoir les mêmes tarifs que le client final.
Un système de rétro-commission perdure encore à ce jour chez les tour-opérateurs, mais la vente directe et les nouvelles plateformes web ont entraîné des distorsions tarifaires qu’il faut justifier.
Il faut donc maintenant faire valoir ses services par des frais de dossiers. Les échanges écrits et verbaux se modifient et deviennent, pour une grande majorité, plus difficiles. La concurrence du web devient féroce.
Alors aujourd’hui, en 2020, à quoi sert donc une agence de voyages ? Plus la personne est jeune, à l’aise avec le web, et plus elle pose la question, se demandant même si cela existe encore.
C’est vrai que nous sommes en danger mais c’est justement par la jeunesse, que nous devons, dans nos agences, mieux former et gratifier, afin qu’elle puisse transmettre par les réseaux sociaux la raison d’être d’une agence de voyages. Je ne veux pas dans ces lignes opposer les agences on line et les agence physiques, car elles sont presque toujours de tailles différentes.
Les premières sont totalement dématérialisées et le seul lien humain sera le téléphone qui annihile toute notion humaine de responsabilité immédiate.
Les agences physiques sont des commerces locaux dont les personnes sont connues dans leur périmètre et accessibles directement.
Pour ce qui est de la partie commerciale, le sport national français, la chasse aux intermédiaires, donnera toujours un moins-disant favorable aux agences uniquement on line.
L’agence de voyages de proximité sera donc, à périmètre constant, toujours un peu plus chère, car je le rappelle, la proximité, c'est un investissement local plus onéreux en matériel et en forces vives.
Le temps du tiroir caisse et de la distribution de brochures est révolu
Il faut absolument utiliser l’expérience et la pédagogie pour expliquer avant de vendre le bien fondé de payer pour un service qui doit être transparent et surtout de qualité.
La période de renseignements-vente en face à face a considérablement augmenté et est sujet, pour beaucoup, d'un travail maintenant uniquement sur rendez-vous. Cela demande une énergie et des connaissances qui ne sont pas rémunérées, sur un plan salarial, à leur juste valeur dans la profession.
Les clients ont plus de temps libre et ont accès à au mois 80% des offres via le web. Alors quel plaisir pour certains d’organiser leur propre voyage, c’est ludique et super gratifiant auprès de ses amis ou sa famille.
Le temps passé aux recherches, à l’organisation et à la validation n’existe plus puisqu’il n’est pas coûteux. Pourquoi s’opposer à cela ?
Il faut au contraire accompagner les démarches du client dans les prestations qu’il n’aurait éventuellement pas trouvé sur le web. Même avec Internet, tout le monde n’a pas le même niveau pour les prises de décisions. L’agence de voyages devient donc un facilitateur de prestations de voyages et surtout garant de celles-ci.
Revenons maintenant à l’existence même de l’agence de voyages, et surtout de l’indépendant avec un seul point de vente.
La complexité du métier tend à les faire disparaître et n’incite pas les jeunes entrepreneurs à s’engager. De plus, depuis 10 ans, une concentration des mini-réseaux (mandataires, franchisés, rachats), a limité les possibilités de créations.
Ces mini-réseaux ne sont jamais que des additions de petites agences avec la multiplication des mêmes problèmes individuels.
Seule la mutualisation de ces points de vente fait la différence, qui dans certains cas non rentable, fera en plus, une distorsion de concurrence au point de vente indépendant. Les moyens de communication et technologiques étant primordiaux, ces agences indépendantes sont dans l’obligation de s’adosser à une marque ou à un des réseaux pour piloter leurs ventes et continuer la course.
La période de renseignements-vente en face à face a considérablement augmenté et est sujet, pour beaucoup, d'un travail maintenant uniquement sur rendez-vous. Cela demande une énergie et des connaissances qui ne sont pas rémunérées, sur un plan salarial, à leur juste valeur dans la profession.
Les clients ont plus de temps libre et ont accès à au mois 80% des offres via le web. Alors quel plaisir pour certains d’organiser leur propre voyage, c’est ludique et super gratifiant auprès de ses amis ou sa famille.
Le temps passé aux recherches, à l’organisation et à la validation n’existe plus puisqu’il n’est pas coûteux. Pourquoi s’opposer à cela ?
Il faut au contraire accompagner les démarches du client dans les prestations qu’il n’aurait éventuellement pas trouvé sur le web. Même avec Internet, tout le monde n’a pas le même niveau pour les prises de décisions. L’agence de voyages devient donc un facilitateur de prestations de voyages et surtout garant de celles-ci.
Revenons maintenant à l’existence même de l’agence de voyages, et surtout de l’indépendant avec un seul point de vente.
La complexité du métier tend à les faire disparaître et n’incite pas les jeunes entrepreneurs à s’engager. De plus, depuis 10 ans, une concentration des mini-réseaux (mandataires, franchisés, rachats), a limité les possibilités de créations.
Ces mini-réseaux ne sont jamais que des additions de petites agences avec la multiplication des mêmes problèmes individuels.
Seule la mutualisation de ces points de vente fait la différence, qui dans certains cas non rentable, fera en plus, une distorsion de concurrence au point de vente indépendant. Les moyens de communication et technologiques étant primordiaux, ces agences indépendantes sont dans l’obligation de s’adosser à une marque ou à un des réseaux pour piloter leurs ventes et continuer la course.
